Jean, te souviens –tu ? Il y a 50 ans de cela, la petite fille que j’étais avait interpellé Maryse du haut de son balcon « Madame où tu vas ? » ,c’est comme ça que j’ai fait irruption dans ta vie.
Plus tard je te déclarais « Jean , je m’ai coincé » . Héroïquement, tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir pour me sortir de cette mauvaise passe, même si je te saoulais…
Lorsque Joëlle nous a quitté, avec Maryse, vous avez eu la force et le courage de repartir, et vous n’avez jamais laissé votre douleur mettre de la distance entre vous et moi.
Puis vous vous êtres encore battus, et Joris a pointé le bout de son nez.
Vous étiez là encore lorsque je me suis mariée, et ton rock endiablé qui t’a valu une paire de lunettes et quelques jours de plus en Savoie restera un moment inoubliable pour nous tous.
Il y a quelques temps , vous m’avez fait la joie de venir à nouveau passer quelques jours en Savoie , les chasseurs se souviennent encore des moments que vous avez partagés…
Lorsque je suis passée te voir en Novembre, tu étais très fatigué, mais nous avons encore eu le plaisir de partager quelques souvenirs et des photos. En te quittant j’ai eu peur que notre « au revoir » ne soit un adieu.
Aujourd’hui, si je ne peux pas être là physiquement, je suis avec vous par la pensée, j’espère juste qu’en ce moment tu as retrouvé Joëlle et l’idée que la petite fille qu’elle était puisse te saouler à son tour (elle doit en avoir des choses à te raconter …) me fais sourire.
Jean, tu vas me manquer, avec Maryse vous avez été présents tout au long de ma vie et je vous remercie du fond du cœur pour tous les instants passés ensemble et les souvenirs que vous me laissez.
Repose en paix.